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Pluriverse, les origines

Il se pourrait que, dans mes heures perdues, entre deux ou trois projets de perles & pixels, entre mon fils et mon travail, j’essaye de travailler sur mon projet de jeu de rôle, que j’ai pompeusement appelé “Pluriverse“. Et quoi de mieux que de parler de ce projet pour ouvrir cette rubrique sur mon site.

 

Visuel non contractuel

Pour développer cet article, je vais évidemment parler de l’origine de ce projet : depuis les premières lignes couchées sur papier il y a peut-être déjà au moins 5 ans, jusqu’aux grandes idées qui ont conduit à le faire s’appeler “Pluriverse”. Dans une série d’articles, seront évoqués dans les grandes lignes le gameplay général, l’univers et les mécaniques du jeu ; et puis surtout, à quel point ce jeu n’est pas encore abouti. Aujourd’hui, je vous propose de découvrir plutôt comment est né Pluriverse.

L’enfant qui rêve

Je suis un éternel rêveur, la tête dans les étoiles. On me disait souvent, lorsque j’étais très jeune enfant “tu planes à 15 000 (lieues)”, l’éternelle “tête dans la Lune”, “on ne sait pas encore où son esprit est allé” et ces adultes pas si mal intentionnés n’avaient pas vraiment tord. Oui, je rêvais souvent d’aventures intergalactiques, de voyages à la vitesse de la lumière, de guerre interstellaires et de batailles spatiales. Ma série préférée est vite devenue Star Wars, dès mon plus jeune âge. J’ai toujours rêvé de piloter un X-Wing et à défaut de mieux, je pensais vraiment partir dans l’espace avec l’attraction Star Tour de Disneyland Paris, et cela ne m’inquiétait pour rien au monde.

Concept Art d’auteur inconnu

L’ado complexé par les mathématiques

Cette passion pour l’espace et l’univers ne s’est pas vraiment étiolée avec le temps. Bien au contraire, malgré une étape “passion dinosaure” qui ne me quittera jamais vraiment non plus, l’étude et la compréhension de l’univers m’ont toujours fasciné. Mais les jets de dés qui permettent de construire un personnage ne m’ont pas été favorables. Après un échec critique sur le physique, notamment en me fournissant d’une bonne myopie à faire trembler une taupe, ma haute stature de 1m68 aura eu raison de moi. Ou bien oublie-je aussi que je n’avais pas non plus cette fameuse “bosse des maths” et qu’au lycée, en France, dans les années 2000, ne pas être bon en maths équivalait (et équivaut encore) à être un sacré bon à rien toute sa vie. Mon film préféré de l’époque devient évidemment “Welcome To Gattaca” et je rêve encore de pouvoir explorer les confins de l’espace dans une course effrenée à la découverte des nouveaux mondes. “Il leur faudra bien des humains prêts à se sacrifier pour l’exploration” pensais-je à ce moment là de ma vie. Dingue, cet article sera écrit comme une ode au mal-être de l’adolescence.

L’étudiant qui découvre son potentiel

Mais, au final, les jets de dés n’ont pas été autant à mon désavantage. J’ai pu voir que j’avais obtenus de très bons scores dans certains attributs cachés : la curiosité, visiblement à 10/10 ; la persévérance, attribut visiblement octroyé vers 8/10 et de la créativité, aussi aux alentours d’un 8/10. Rien qui ne puisse être totalement révélé dans un cursus normal au lycée, car ça ne rentre pas dans des cases attendues des compétences. Au final, l’ado semi-homme rêveur qui commence à prendre conscience de ses qualités dévore des livres de SF1, adore inventer et développer des projets, et réussir là où tout le monde prédisait son échec. Le semi-homme devenu adulte soutiendra une thèse de biologie moléculaire et cellulaire là où son enseignante de maths en seconde lui prédisait un avenir de laveur de toilettes2. Dans les dents madame Thomas. Pour faire de la bio, pas besoin de mesurer 1m80 et d’avoir 10 sur 10 à chaque oeil. Et heureusement, la compréhension des mathématiques arrive aussi avec une certaine forme de maturité.

Supernovae ou cytosquelette ? La biologie cellulaire est une branche tout de même très passionnante !

EvE Online, ce jeu qui m’aidera à rêver

Mes années étudiantes ont été pour moi une période propice à l’incubation d’idées et de projets en tout genre. Nous sommes dans les années 2010, et l’espoir que je vive de mon vivant la conquête spatiale s’éloigne de plus en plus. Sites internets, jeux vidéos, concepts, application, … je me détourne progressivement de ma passion originelle mais qu’importe : le temps libre que m’apporteront ces études (de la licence au master j’entends hein) seront mises à profit pour développer, créer, expérimenter. Puis surtout de jouer à EvE Online. Adieu social, sommeil et productivité réelle. Je vivrais l’exploration spatiale par le biais du jeu vidéo ! Pluriverse s’inspire largement de ce MMORPG à la profondeur incroyable : véritable simulateur de conquête spatiale, vous pourrez gérer une infinité de compétences et autant de spécialisations associées. Vous pourrez alors être un excellent récolteur d’astéroïde et gérer une flotte immense de drônes mineurs ; être spécialisé dans la conception et la création de vaisseaux et de structures spatiales ; devenir un excellent pilote de l’une des nombreuses classes de vaisseaux pilotables ; être un chasseur de trésor ; être un chasseur de pilote tout court … Les choses à faire et développer dans ce jeu sont incroyables. Mais inaccessible sans y passer une dizaine d’heures hebdomadaire, ce que je ne pourrais bientôt plus assumer. Il fallait bientôt tirer un trait sur la vie innocente et presque hédonique de la vie étudiante, malgré la galère financière. Me voilà dans le grand fleuve rapide de la vie adulte et dans les responsabilités que cela incombe. Mais le rêveur est toujours là…

Et lorsqu’un jour, sans meilleure précision à apporter, les premières lignes de Pluriverse seront écrites. Un jeu de rôle complexe et profond, dans lequel les joueurs se retrouvent plongés dans une histoire grandiose mélant exploration de l’univers, de planètes, de vaisseaux spatiaux, de guerres interstellaires et de mystères… Un jeu qui refléterait le rêve de cet enfant devenu grand pour le faire vivre aux autres. Un jeu de rôle sur papier qui mélerait les codes du JDR et du jeu vidéo. Un jeu qui se veut rapide et facile de prise en main, mais qui ne révélerait sa complexité qu’aux joueurs téméraires et motivés. Un jeu qui allierait le papier et le numérique. Un jeu qui allierait papier et impression 3D. Voilà ce que sera Pluriverse.

Et moi, je pourrai continuer d’avoir la tête dans les étoiles…

1. Isaac Asimov ; Philipp K. Dick ; Franck Herbert ; Georges Orwell ; pour les plus connus, et quelques auteurs méconnus et pourtant dingue comme Samuel R. Delany …

2. Histoire vraie, humiliations quotidiennes en cours et en réunion parents profs. Je tiens à préciser qu’il va de soi que je respecte l’intégralité des professions et des professionnels, et surtout les professions que je n’aurais jamais souhaité faire. Il va sans dire ici que c’est bien la condescendance de l’enseignante qui est montrée du doigt et non la profession : être mauvais en mathématique signifie encore aujourd’hui n’être bon à faire des tâches que certains semblent n’incomber qu’à ces gens mauvais nuls en maths.

Le Petit Prince de Saint Exupéry, en-tête de l’article.

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